Mary Chaplin vit et travaille en Normandie à Cany-Barville. Son atelier est situé sur les bords de la Durdent à quelques kilomètres de la côte d'Albâtre, berceau de l'impressionnisme.  Mary Chaplin est une artiste professionnelle affiliée à la Maison des Artistes qui depuis de nombreuses années axe ses recherches plastiques sur la lumière sous forme d'expression abstraite ou figurative. Car cette artiste est issue du monde figuratif et son travaille oscille entre les deux univers.

C’est en 2005, qu’elle « rencontra » la lumière sacrée de la petite chapelle Saint Édith du Bois de Cise (80). C’était en août, la lumière était très dense et  les reflets des vitraux projetés au sol formaient comme un tapis. Cette scène forte mais cependant fugace est  alors devenue sa source d’inspiration.

Cette expérience synchronistique fut une révélation et donna alors une autre dimension au sens artistique de l’œuvre de l’artiste. Cette « naissance », lui permît d’emprunter de nouveaux chemins d’exploration de la lumière dans son travail et parallèlement de commencer un travail d’introspection.

Une vie, une histoire, des lieux, une œuvre…

La série ‘des  réflexions silencieuses » est venue d’une «  rencontre » avec la lumière dans la chapelle St Edith du Bois de Cise. Mary Chaplin traite la lumière dans ces œuvres, comme elle peint l’eau, dissociant parfois l’élément de surface du mystère de la profondeur. Aussi comme elle ne trouve pas les mots pour exprimer l’indicible émotion qui l’anime dans l’expression de son art, Mary Chaplin considère ses toiles comme étant des  passerelles où elle exprime l’ineffable. Et ses voyages sont pour elle synonymes d’instant de  silence. L’œuvre incarne alors la « permanence de l’éphémère »…

Mary Chaplin est née à Abbeville, elle y a vécu et  elle connaît bien l’Eglise Saint Sépulcre, c’est un endroit où elle va souvent s’inspirer. La lumière qui fait vivre l’œuvre des vitraux  d’Alfred Manessier baigne l’édifice d’une grande spiritualité.  Un jour où la lumière était particulièrement puissante, la géométrie des ombres l’a interpellée. De cette nouvelle expérience est née la «  Série des Oxymores »…l’ombre éclairée…

Cette série des Oxymores fut son refuge quand le papa de l'artiste présenta les premiers signes de la maladie d'Alzheimer. Elle consacra alors toute une série de recherches sur le sujet afin de réfléchir au sens de la vie quand la maladie transforme une relation intime avec un proche. Elle reçu le soutien de la région des Hauts de France pour ses recherches et le Conseil Départemental de la Somme lui consacre encore actuellement (jusqu'au 14 août 2021) une exposition intitulée 'Permanences de l'éphémère' au musée de l'Abbaye de St Riquier (80)

Le travail de cette artiste, est régulièrement exposé en France et à l’étranger, Angleterre, Belgique, Chine USA